Comme à chaque rentrée, Valérie Pécresse nous présente les futures dotations de fonctionnement pour les lycées (DGFL) pour l’année suivante. Depuis 2018, cette dernière ne cesse de fluctuer en fonction des humeurs budgétaires de la Présidente de Région. Nouveau coup de massue pour les lycées : une baisse de 3,4M€ et un écrêtement à 7 et 2%. Nous, élu·es du Pôle Écologiste, ne pouvons laisser la Droite régionale faire les fonds de tiroirs de nos lycées alors que les besoins sont urgents.
Alors que le nouveau Premier ministre est en quête d’économie, les coupes budgétaires de fonctionnement perdurent en Région Ile-de-France sous le haut patronage de Valérie Pécresse.
Et la prochaine dotation de fonctionnement pour les lycées (DGFL) n’échappe pas à la règle… En effet, la Droite régionale maintient et institutionnalise un fonds de roulement à 7% pour les établissements ayant plus de 6 mois de fonctionnement – selon l’indicateur régional – et de 2% pour les autres. Ces fonds ne sont pas des “trésoreries”, comme l’avance souvent par l’exécutif régional, mais ils servent au contraire à répondre à des besoins urgents et ponctuels dans les établissements. Notamment lorsque des incidents liés aux bâtis surviennent et que les délais d’intervention par la région sont trop longs.
Ce sont 307 établissements, sur les 471 que comptent notre région, qui voient leur dotation baisser.
La conséquence : une perte de 3,4M€ par rapport à la DGFL de l’an dernier.
D’année en année, nous, les élu·es du Pôle Écologiste, ne cessons de demander des moyens supplémentaires aux lycées pour assurer leur bon fonctionnement et le bon déroulement des enseignements. Force est de constater que la Droite ne cesse de s’acharner sur la dotation de fonctionnement des lycées. En séance, le 24 septembre, nous exigerons à nouveau une hausse de la DGFL, une titularisation massive des agent·es régionaux·les, un moratoire sur le développement effréné des manuels numériques libres dans l’attente d’études scientifiques sur l’impact dans l’apprentissage et les troubles comportementaux éventuels chez les lycéen·nes, et une accélération du plan de rénovation de nos lycées.
