Une récente étude publiée par Atmo France annonce une baisse de 25% des émissions de gaz à effet de serre (GES) en Île-de-France entre 2010 et 2022. Nous devons ces progrès considérables principalement à la baisse du trafic routier qui, à lui seul, permet une baisse de 22% des GES.
Le déploiement des transports en commun a permis aux Francilien·nes de réduire leur dépendance à la voiture. Le développement des mobilités douces (comme le vélo avec la multiplication des voies cyclables ou la marche avec une plus grande adaptation des villes aux piéton·nes) est un facteur essentiel de cette baisse du trafic routier.
AIRPARIF et la Ville de Paris ont publié une étude sur l’évolution de la pollution et de la qualité de l’air de 2012 à 2022. Les résultats étaient encore plus encourageants : baisse de 35% des émissions de gaz à effet de serre grâce en grande partie à la baisse du trafic routier (de 34% dans Paris et de 7% sur le boulevard périphérique).
Les pollutions subies par les Francilien·nes ne se réduisent pas aux émissions de gaz à effet de serre induites par la circulation et qui impactent le climat. La réduction des déplacements automobiles agit plus largement contre toutes formes de pollutions (atmosphérique, sonore, lumineuse, liée aux déchets…) pour la santé des Francilien·nes. Depuis des décennies, les écologistes portent le développement des alternatives à la voiture individuelle. Valérie Pécresse et la majorité régionale ne mesurent toujours pas les enjeux pour atteindre les objectifs de réduction de 26% des GES liés aux transports (fixés par le Plan des mobilités 2030).
Ces résultats prouvent que des politiques publiques écologiques produisent des effets concrets. L’urgence climatique exige d’aller plus fort, plus vite, plus loin !