Lundi 28 avril 2025, des élèves et membres du personnel de l’ETSUP, l’École Supérieure du Travail Social, sont venu·es manifester, à juste titre, devant l’Hôtel de Région. Elles et eux dénoncent la fin des subventions régionales à leur école – centenaire, largement reconnue pour la qualité de ses enseignements et pour son utilité sociale, et l’une des plus grandes du pays – annoncée le matin même pour la fin de l’année scolaire. Cette coupe des financements signe l’arrêt de mort de l’école, laissant nombre d’étudiant·es et de personnel sans solution pour l’année prochaine, en dépit des cursus entamés – elles et eux demandent, à juste titre, le maintien de l’ETSUP.
La situation financière dramatique de l’école n’est pas de la responsabilité de la Région, et il convient d’admettre qu’elle ne saurait s’expliquer par autre chose que des choix plus que douteux de sa direction. Toutefois, notre collectivité a le devoir, en tant qu’incarnation des pouvoirs publics, de mettre en œuvre tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les élèves – dont le cursus, entamé, a demandé des investissements personnels et financiers de leur part, et leur ont permis d’acquérir des compétences précieuses – et le personnel de l’école, salarié et donc dépendant de leur emploi. Ces personnes ne doivent pas être lésées par les problèmes de gestion de la direction de l’école et des mesures de rétorsion à leur encontre prises par notre Région.
Ainsi, le Pôle Écologiste demande à la Présidente de Région de poursuivre, en sus du rendez-vous accordé à la délégation d’élèves et de membres du personnel, un travail d’information transparent à leur égard sur la suite du processus. Il émet également le souhait que lors de l’appel d’offres prévu pour trouver un repreneur, la Région mette tout en œuvre pour reconduire tant les salarié·es actuel·les de l’école, dans les mêmes conditions d’emploi, et les étudiant·es dans leurs parcours et sans exception.
En dernier recours, Notre collectivité a le devoir de trouver une solution alternative de remplacement pour chacune de ces personnes, tant en matière de qualité de travail et d’enseignements, que de coût financier et de localisation géographique.