Nous nous réjouissons que sous l’impulsion des écologistes de la Ville de Paris sera mise en place, le 3 mars prochain, une mesure visant à instaurer une voie réservée sur le périphérique et certaines portions de l’A1 et de l’A13. Une mesure qui réduira encore la congestion et la pollution tout en faisant économiser de l’énergie – mais les droites franciliennes, comme au moment du passage aux 50km/h, opposent une posture idéologique et démagogique à cette mesure de bon sens pour le portefeuille et la santé des riverain·es et des usager·es.
Des nouvelles des « premiers écologistes de France », pour reprendre la formule de Valérie Pécresse. Sur le dossier des 50km/h sur le Périph’, les droites régionale et parisienne nous annonçaient l’apocalypse routier : au contraire, cette mesure a, de façon immédiate, réduit drastiquement les pollutions sonores et atmosphériques, la consommation d’énergie, de même que les bouchons, sans que la vitesse moyenne en journée ne soit impactée.
Ça ne leur a pas suffi : vent debout contre la voie réservée. Pourtant, presque neuf trajets sur dix se font en « autosolisme » en France : par cette mesure, on espère voir les habitudes changer vers le partage des trajets.
Le comble : la Présidente de Région déplore, à juste titre, le manque de capteurs pour mesurer la pollution le long du Périph’, installés par AirParif. Or, les subventions de la Région à l’institut d’intérêt public ont été amputées de 44 % en deux ans… Cherchez l’erreur.
Les besoins en matière de mobilités doivent s’adapter à des réalités économiques, environnementales et sanitaires qui se font de plus en plus urgentes. Il serait certainement plus judicieux de proposer une offre de transports en commun permettant un réel report modal des usager·es.