Le Conseil d’Administration d’Île-de-France Mobilités de ce mardi 20 mai 2025 a vu les administrateur·ices auditionner les directions des deux opérateurs « historiques » que sont la RATP et SNCF Voyageurs. Cette séance nous a laissé dans le flou et sans véritables réponses à nos inquiétudes.
Les questions des élu·es du Conseil, inquiet·es à juste titre du démantèlement des acteurs historiques sur l’autel de la mise en concurrence, sont restées lettre morte. Aucune précision sur les questionnements relatifs à la coordination entre de multiples opérateurs en concurrence, à la continuité du service, à l’information voyageurs, aux statuts des salarié·es et à la qualité de leur vie au travail.
Les demandes répétées des écologistes et de la gauche d’obtenir un bilan des coûts sociaux et économiques de la multiplication des opérateurs n’est toujours pas entendue. La pression qui s’exerce sur la RATP et la SNCF risque pourtant de ne pas être vertueuse en matière de qualité de service : à l’inverse, la course aux coûts face à des concurrents moins-disants risque bien de dégrader le service et les conditions de travail.
Ces opérateurs et leurs salarié·es doivent pourtant assurer dans les meilleures conditions possibles leur mission de service public : nous demandons la gestion en régie des bus et du réseau ferré transiliens.
