Valérie Pécresse assoit l’hégémonie de la droite et des entreprises
Le Pôle Écologiste dénonce l’élargissement par la droite du Conseil d’Administration (CA) d’Île-de-France Mobilités, qui passe de 31 à 33 membres. Ce changement s’inscrit dans l’ouverture à la concurrence du réseau de bus de la RATP. Malheureusement, cette nouvelle répartition ne permet pas de représenter la pluralité des acteurs.
Alors qu’un siège supplémentaire a été accordé à une organisation représentante des entreprises, la droite régionale s’est attribuée, un siège de plus, renforçant ainsi sa sur-représentation dans la stratégie des transports franciliens.
Nous déplorons que cet élargissement n’ait pas été l’occasion d’intégrer les syndicats à la table du CA, malgré leur rôle crucial dans la défense des travailleurs·euses du secteur.
Quant à elle, la représentation des usagers·ères reste, elle aussi, limitée à un seul siège. Ces derniers sont pourtant indispensables pour faire remonter les besoins locaux, de par leur maîtrise du territoire.
Il est essentiel d’inclure davantage les voix des usagers·ères et des syndicats pour garantir une gouvernance équilibrée et réellement représentative, et pour assurer le développement d’un réseau de transport public efficace, équitable et durable.
Le Pôle Écologiste continuera de se mobiliser pour une représentation plus juste et inclusive au sein d’Île-de-France Mobilités, afin de préserver les intérêts des Francilien·nes et des voyageurs·euses.
