Valérie Pécresse et sa majorité de droite ont entériné la proposition du gouvernement, arrivée moins de 24 heures avant le début du Conseil d’Administration d’Ile-de-France Mobilités, d’une clé de répartition des financements futures des transports en commun. 52,5 % par la fiscalité, 47,5% pour les collectivités et les usagers alors que les besoins en fonctionnement sont estimés à plus de 600 millions d’euros rien que pour l’année 2024. « Cette clé de financement, actuellement utilisée, va entraîner une augmentation du prix des transports dans les prochaines années pour les usagers, souligne David Belliard, Vice-Président d’IDFM, pour faire face à l’augmentation des coûts qui vont advenir ! ».
« C’est une aberration écologique, complète Jean-Baptiste Pegeon, administrateur écologiste d’IDFM, alors même que nous avons proposé, comme piste de financement, la fiscalité écologique avec la taxe colis, la taxe sur les carburants de jets privés ou encore la TVA à 5,5%. Mais refus de la Présidente de région ! ».
Face a un gouvernement ambiguë, incapable de traduire en acte la nécessité de la transition écologique, qui exige plus de financement pour les transports, et a une droite régionale complaisante, les écologistes ont rappelé l’absolue priorité à donner aux transports en commun : non à l’augmentation des tarifs du Navigo, pour garantir des transports en commun accessible, assurer la transition des mobilités et préserver le reste à vivre de nos concitoyennes et concitoyens.
David Belliard, Vice-Président d’Île-de-France Mobilités
Jean-Baptiste Pegeon, Administrateur d’IDFM