Alors que nous sommes dans une grave crise de la démocratie dans notre pays, la présidente de la Région, Valérie Pécresse, tord le règlement intérieur, use de chantage, multiplie les attaques ad hominem dans le seul but de réduire, encore, les droits de l’opposition.
Le discrédit affirmé d’une grande partie de la population française pour la classe politique, la multiplication des attaques envers les élu·es, devraient toutes et tous nous questionner.
Pourtant, que fait Valérie Pécresse ? Sous un faux prétexte de “rééquilibrage de parole”, sur la base d’arguments fallacieux, elle menace de supprimer des groupes, les accuse de tous les maux…pour finalement y renoncer et essayer de “faire avaler la pilule” d’une nouvelle attaque du temps de parole des élu.es et de leurs droits.
En modifiant, en cours de mandat des conditions fixées par le règlement intérieur, dans le but de provoquer la dissolution de groupes d’opposition de manière rétroactive et de limiter une fois encore le temps des débats, elle porte une nouvelle atteinte majeure à la démocratie régionale.
Ces méthodes sont indignes. Aujourd’hui la démocratie, le pluralisme, le droit d’expression qui sont les piliers absolus du fonctionnement démocratique et républicain de notre institution ont été piétinés. Nous ne pouvons pas accepter que les droits fondamentaux des élu.es soient encore bafoués et la démocratie dégradée.
Et ce ne sont pas les justifications scabreuses et les contorsions de la Présidente, traduites par un amendement de l’exécutif présenté comme “une main tendue” qui y changeront quoi que ce soit. Jamais, jamais, les écologistes ne voteront pour une réduction des droits des élu·es, la remise en cause du pluralisme politique et de la démocratie, jamais ils ne céderont au chantage.
L’accepter, ce serait avaliser la fuite en avant de Valérie Pécresse et de sa majorité vers une gestion autocratique de la Région, qui est le meilleur chemin vers le chaos.