Monsieur le Président de séance,
En dépit des actions de marketing, des nouveaux labels trompeurs, l’agriculture industrielle et chimique, que l’on appelle « conventionnelle » est en bout de course. Polluante, dangereuse pour les agriculteurs, pour les habitant·es des zones rurales et les consommateurs, elle demeure massivement soutenue par les pouvoirs publics alors même que son coût environnemental et social s’aggrave, alors même que les effets du réchauffement climatique mettent en difficulté les agriculteurs, alors que nous savons que plus de chimie, plus de stockage d’eau, plus de destruction des espaces naturels nous mènent à la catastrophe.
Ce constat nous oblige ! La région île de France peut agir pour que les exploitations agricoles soient plus résilientes, pour restaurer la nature, diversifier les cultures, planter des haies, arrêter de polluer l’air et les eaux, en bref être vraiment efficace sur le long terme. Cela implique des mesures structurelles et non pas seulement conjoncturelles comme c’est le cas actuellement. C’est l’objet de cet amendement, afin que ce budget supplémentaire puisse répondre non seulement aux aléas mais commence à engager réellement la transition écologique indispensable pour la Terre et ses habitants.