Le RER B accumule les galères. Citons une offre dégradée, 100% de l’offre de transports de 2019 certes mais offre réduite en heure creuse, en soirée ou le week-end.
Et je peux en témoigner. Il y a deux semaines, j’étais dans un RER plein à craquer, un mardi soir à 23h30.
Citons les incidents récurrents sur le réseau qui entraînent des retards et une ponctualité défaillante. L’an dernier, on a eu plusieurs mois des taux de ponctualité inférieurs à 80%.
Citons l’entretien insuffisant du réseau : défaut de signalisation, problème sur les rails où les usager·ères du RER B connaissent par cœur les annonces entraînant suppression de train et retard en série.
Citons les retards dans les renouvellement des trains qu’on devra attendre jusqu’en 2023, les problèmes de maintenance sont tels qu’un chauffeur, révélés dans Médiapart, que deux des huit moteurs de son train sont en panne dans l’attente d’être réparés. Et je ne parle pas du RER D qui n’est pas en reste.
Dans ce contexte, nous pensons qu’il faut mettre le paquet sur le réseau existant des transports du quotidien. La modernisation des lignes B et D du RER sont pourtant inscrites depuis 2015 au volet Mobilités du CPER.
Et je le dis, le projet Nexteo prévu avant tout pour EOLE ne règlera rien des problèmes actuels des RER B et D.
Donc, et par cet amendement, nous demandons qu’une priorité soit donnée en 2023 dans les investissements pour l’entretien, la modernisation et la maintenance de ces lignes de transports du quotidien.
Je vous remercie.