Madame la Présidente,
Monsieur le Premier Vice-président,
La haine et le rejet de l’autre n’ont jamais fait le développement et la grandeur d’un pays.
Et pourtant, l’actualité nous rappelle tristement que l’Europe et notre pays se referment chaque jour un peu plus sur eux-mêmes (multiplication des accords migratoires passés par l’Union européenne, visas qu’on ne délivre plus y compris aux acteurs culturels, frontière fermée de manière quasi pérenne à Vintimille, contrairement à l’esprit des accords de Schengen).
Pendant ce temps, de l’autre côté de nos rives, nombre de pays au sein desquels notre région a depuis longtemps noué différents accords de coopération, souffrent du dérèglement climatique. Le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, ont connu cet été des températures avoisinant les 50 degrés. La présidente a interrompu la séance ce matin en rappelant la catastrophe ayant touché le Maroc. La Libye vient elle aussi de subir un événement d’une intensité exceptionnelle, renforcée par l’élévation anormale de la température de l’eau en Méditerranée, qui a fait des milliers de victimes et de disparus dans l’ancienne capitale de la Cyrénaïque, Derna.
Nous le savons, les catastrophes climatiques vont être de plus en plus fréquentes, les réfugiés climatiques de plus en plus nombreux, et les pays fragilisés par des conflits, des difficultés économiques et sociales, y seront d’autant plus vulnérables.
Nous souhaitons par cet amendement, que la région apporte son soutien à la Libye et réaffirme sa volonté de porter secours aux populations victimes de dérèglements climatiques de façon pérenne.
Je vous remercie.