Madame la Présidente, chers collègues, Monsieur le délégué spécial.
D’abord, je trouve dommage que cette séance ne soit pas accessible en audio description ou LSF. Nous devons être exemplaires. Mes collègues écologistes, au début du mandat, ont porté un amendement sur le sujet, qui avait été voté. Vous aviez ainsi fait une vague expérimentation de la vélotypie. Où en est-on de cela ?
Je salue le travail de recensement et de synthèse effectué par les services de la région. Il faut avoir effectivement dans l’ensemble des actions le réflexe handicap.
Sur les transports, et nous l’avions déjà déploré au budget, il est évident que la Région ne porte pas suffisamment vite et loin l’accessibilité du réseau pour les PMR.
Vous parlez de 200 gares accessibles en 2022. Sur le site du transilien, on en recense 145 sur 515 gares et encore la plupart nécessitent l’aide d’un agent pour les usager·es en fauteuil roulant parce que les trains et les RER ne sont pas accessibles.
Des questions très concrètes nous sont régulièrement remontées des associations, je vous en donne ici quelques-unes : sur la ligne 6, mentionnée dans votre rapport, où en est-on de l’étude technique ? Sur les PAM, quand sera mis en place le tarif harmonisé au prix du ticket de métro ? Pouvons-nous avoir un bilan sur le cofinancement des vélos adaptés ?
En ce qui concerne les ERP, en 2021, selon un article du Parisien, seulement 53% étaient accessibles. Où en est-on ? La Région, qui a les moyens d’être une force d’impulsion et un appui, envisage-t-elle de renforcer son accompagnement des collectivités locales ?
Je voudrais aussi formuler plusieurs attentes, non exhaustives, sur lesquelles la Région pourrait utilement agir.
L’accès aux loisirs, insuffisamment développé à notre sens, notamment dans les iles de loisirs où pourraient être développées des offres d’hébergement adaptées et des lieux de répit.
La lutte contre les violences faîtes aux femmes en situation de handicap, particulièrement vulnérables, est également un sujet majeur sur lequel nous voudrions vous voir intervenir.
Enfin nous réitérons notre exigence d’une vraie prise en compte, dans le SDRIFE, de créer les conditions d’un territoire inclusif.
Le SDRIFE est en effet une formidable opportunité de créer les conditions d’un territoire inclusif.
Nous sommes sûrs que sur ce sujet, nous ne pouvons qu’être d’accord pour impulser cette logique d’un aménagement universel et inclusif, au service de toutes et tous.
Je vous remercie.