Monsieur le Président de séance,
Madame la Vice-présidente à ce poste dans l’hémicycle,
[Bientôt, bientôt]
Je vous ai identifié comme tel afin de vous souhaiter quand même la bienvenue.
Et juste pour rappeler, qu’il y a une certaine Valérie Pécresse qui proposait à ce que les salaires soient augmentés de 9% pour un SMIC Francilien et donc je vous propose d’en tirer toutes les conséquences en ayant une revalorisation indiciaire et surtout j’aimerai que cette prime ne rentre pas dans le cadre de l’IFSE (Indemnités de Fonctions, de Sujétions et d’Expertise).
Parce que l’IFSE étant plafonné, à partir du moment où vous faites rentrer cette prime dans l’IFSE vous plafonner de facto l’IFSE pour les agent·es.
Monsieur le Président de séance,
Madame la Vice-présidente,
Qui a dit “les impôts n’ont rien à avoir avec les services publics ?” C’était une candidate à l’élection présidentielle. Et puis c’était une candidate qui avait voulu le Région Ile-de-France comme un laboratoire pour la propulser à l’Élysée.
Heureusement les Français·es en ont choisi autrement car dans le laboratoire au logiciel thatchérien, les agent·es ont connu sept réorganisations en 6 ans.
Quand 300 agent·es partent à la retraite par an, 200 agent·es sont mis en stage. Les besoins, quand ils sont satisfaits, le sont par des contrats privés.
Quand le recrutement a lieu, c’est avec le statut de contractuel, il n’y a plus de catégorie A, plus de catégorie B. Ainsi, les perspectives de carrière sont bloquées. Les perspectives budgétaires montrent une baisse de dotation “budget RH” pour 2024. Pire, les choses qui fonctionnent moins mal sous votre administration sont cassées comme la question de la gestion du temps de travail.
Ainsi en procédant avec une annualisation pour se caler sur le logiciel, Valérie Pécresse rajoute une norme. Une norme qui deviendrait supplémentaire, qui ne sert strictement à rien si ce n’est qu’à fixer un temps de travail à 8h jour pendant une période annuelle.
8 heures de travail, ça correspond en fait au temps qui est prévu par le logiciel et ce qui fait qu’on se retrouve à avoir des agent·es qui – alors qu’iels géraient bien leur temps de travail jusqu’à ce jour, qu’iels pouvaient avoir des temps de travail allongé pendant les périodes de début d’année scolaire et qui venaient à baisser au fur et à mesure en fonction de l’absence de stagiaires ou les contrats de professionnalisation dans l’établissement – ne pourront plus adapter ce temps de travail. Et cette norme que vous voulez imposer, sur la question du temps de travail pour lequel on en discutera demain en Commission permanente, c’est quelque chose qui ne va pas.
Néanmoins, cette prime allant dans le bon sens, nous ne pouvons nous y opposer et nous souhaitons qu’elle soit au maximum pour chacun des agent·es dans le cadre qui est mis en place par le Gouvernement.
Merci.