Monsieur le Président de séance,
Madame la Vice-présidente,
Cette délibération nous donne l’occasion de parler de celles et ceux qui font notre région, c’est-à-dire les agent·es. Nous sommes à un an, bilan de cette première année de votre nouveau mandat. Et en fait on peut se rendre compte qu’il s’agit d’une grande continuité avec le passé. C’est à dire qu’aujourd’hui il y a une fausse baisse des effectifs dans notre région qui conduit à tendre encore plus les conditions de travail pour les agent·es de notre région. Il y a une baisse des effectifs, un sous-effectif chronique au service RH. Ce qui conduit à une baisse des évaluations annuelles des responsables RH sur les agent·es. Il n’y a toujours pas de GPEC sur la question des lycées, alors que nous savons que nous atteignons un pic d’âge sur la pyramide des âges. Il n’y a toujours pas d’accès aux diagnostics qui ont été fait sur les lycées et donc sur le calcul de ratio que vous avez proposé à destination des lycées et des encadrants des lycées. Ce qui nous met dans une position extrêmement complexe pour avoir un schéma d’ensemble sur ce que va devenir notre région et sur ce que vont devenir celles et ceux qui font notre région.
La multiplication des conflits locaux augmentent. Il n’y a toujours pas de recrutement prévu jusqu’à la rentrée de septembre alors qu’il devrait y avoir dès aujourd’hui ces recrutements pour bien préparer la rentrée de septembre. Toutes les questions de réorganisations, et non je ne compte même plus à combien nous en sommes de réorganisation sur autant d’outils de turn-over pour la région et de conflits à destinations des agent·es qui composent cette région.
Les conditions dans lesquelles nous sommes aujourd’hui sur la question de la création de l’inventaire du patrimoine face à la priorité de l’exécutif amène une gestion en flux tendu, flux tendu qui n’arrive pas à être à effectif constant fait par les agent·es. Et cette pressurisation des agent·es est totalement catastrophique avec des objectifs intenables, un épuisement et une culpabilisation des agent·es qui ne sont absolument pas au niveau de notre région. Et cette stratégie de pressurisation est absolument catastrophique. Ma collègue Céline Malaisé évoquait ce matin la question des finances et du secteur “finance” de la région. Ce qui s’est passé sur le secteur “finance” de la région est absolument catastrophique et j’espère que des conséquences ont été tirées sur ce point.
Enfin, cette pressurisation conduit à avoir des mandatements qui sont bloqués et une inexécution budgétaire, ce qui est absolument catastrophique dans la période de crise que nous vivons. Et face à l’absence de données quantifiées sur l’exposé des motifs sur cette délibération, nous ne prendrons pas part au vote sachant que nous souhaiterions à ce qu’il y est à l’avenir une séparation entre les emplois fonctionnels et les emplois des fonctionnaires quand vous nous présentez ce type de délibération.