Intervention de Jean-Luc Dumesnil lors de la commission permanente du 27 mars 2025
Mes cher·es collègues,
Face au dérèglement climatique que nous subissons avec ses inondations, ses sécheresses, ses canicules, nous ne pouvons plus aménager notre territoire comme si de rien n’était.
Le SDRIF-E que vous avez adopté manque d’ambition, certes, néanmoins il conditionne les nouveaux projets d’aménagement à l’aune des enjeux de biodiversité et de climat. Aucun projet ne peut désormais faire l’impasse de ces contraintes. Mickey, pas plus qu’un autre, ne doit faire exception.
On peut se réjouir que certains enjeux environnementaux, initialement absents de la convention, aient été intégrés, comme la recommandation de la Cour des Comptes d’étendre l’outil de suivi des impacts environnementaux Quali’Zan, sur tout le périmètre d’intervention d’EPA France, sur le site de Disney et autour.
Nous ne pouvons accepter un projet d’étalement urbain, engendrant une artificialisation des sols et la disparition de terres agricoles. Son inscription dans les « projets d’envergure nationale ou européenne » permet hélas de déroger au droit commun du ZAN, qu’une proposition de loi sénatoriale rétrograde vise à enterrer, et alors même que les élus locaux œuvrent d’ores et déjà à freiner l’artificialisation de leurs territoires.
Par cet amendement, nous demandons que la contribution de la Région Ile-de-France au financement des futurs aménagements et infrastructures d’Euro Disneyland soit soumise à l’ajout d’un avenant à la convention intégrant le ZAN et les objectifs du SDRIF-E.