Madame la Présidente,
Monsieur le Vice-président,
Si nous soutenons le principe d’actions favorisant le retour à l’emploi des Francilien·nes, nous contestons toutefois certains choix d’entreprises comme il est proposé ici avec Disney, et Alain Ducasse, un exilé fiscal.
Si Mickey rencontre effectivement des difficultés de recrutement, c’est avant toute chose en raison de son fonctionnement et de son incapacité à offrir à ses salarié·es des conditions de travail dignes et respectueuses. Fortes cadences, travail répétitif, contrainte de temps, pause insuffisante… voilà ce que Mickey devrait changer pour recruter davantage.
Et concernant, Alain Ducasse. Nous vous l’avons déjà dit et nous le répétons : l’argent public ne doit pas servir pour le business d’un exilé fiscal. Même si c’est pour former des Francilien·nes à l’hôtellerie ou restauration de luxe, il n’a pas besoin du soutien régional. Notre région doit conditionner les aides aux entreprises au respect du droit du travail et intégrer durablement les demandeurs·ses d’emploi qu’ils forment.