Intervention de Jacques Huleux lors de la séance plénière du 18 juin
Madame la Présidente, chers collègues,
Il l’a été rappelé par ma collègue Fabienne Meurice, lors de la question d’actualité à laquelle vous n’avez pas répondu, l’ETSUP est un joyau régional. Cette école centenaire est reconnue dans tout le pays pour la qualité de son enseignement. Accompagnateurs, éducatrices spécialisées et de l’enfance, assistants maternels, conseillères en insertion sociale : dans un contexte de précarité galopante, de vieillissement de la population et de changements climatiques, ces compétences deviennent indispensables à l’équilibre social.
Les étudiantes, étudiants et membres du personnel de l’école ont appris en avril que la Région ne financerait plus l’école pour l’année à venir. L’on peut entendre que la collectivité ne souhaite pas continuer de renflouer continuellement une organisation dont la gestion catastrophique peut même laisser croire à des malversations.
En revanche, on ne peut accepter que ces élèves voient leur formation coupée dans son élan, et que leurs compétences ne soient pas valorisées par l’obtention d’un diplôme. On ne peut pas se permettre de perdre ces compétences ! De la même manière, les salariés ne peuvent pas se voir mis à pied avec si peu de délai.
Cet amendement vise donc à créer et abonder un fonds qui permettra au repreneur identifié par l’appel d’offres en cours de reprendre l’intégralité des élèves, des programmes et du personnel, plutôt que d’en récupérer des pièces détachées. Et, en cas d’échec de l’appel d’offres, ce fonds permettrait de maintenir à flot l’école le temps de trouver un repreneur.
Je vous remercie.